La société civile noyau communal de Bagira dénonce ce qu’elle qualifie des violations des droits humains qui s‘observe sur le tronçon routier Bagira-Place de l’indépendance chaque soir et causés par les camions de la Société Bralima, main aussi ceux du Programme d’Alimentation Mondial PAM.
Dans un entretien avec un reporter de votre rédaction, Gentil J’, Président de la société civile noyau communal de la Bagira fait savoir qu’actuellement il s’observe des embouteillages causés par les véhicules transportant les produits Bralima mais aussi ceux de PAM qui parviennent à bloquer la circulation sur l’axe routier Place de l’indépendance – Bagira et vice versa et cela à partir 16heures jusqu’au-delà.
La Société Civile de Bagira indique que ça fait déjà deux semaines que cette situation est observée au niveau de la Bralima. Ces camions parviennent à bloquer automatiquement toute la route, pénalisant le transport en commun sur cet axe routier, les taxis voir même les privés. Et tous se rencontre dans l’obligation de patienter, faisant une heure et plus en train d’attendre que ces camions puisse libérer le chemin.
« C’est pourquoi nous comme société civile de Bagira, vu que notre population est la plus victime cet embouteillage, nous disons aux dirigeants de la Bralima et PAM de voir comment ils peuvent chercher un espace pour le stationnement de ces camions et entrée dans leurs clôture en suivant l’ordre pour ne pas pénaliser le transport en commun Bagira-Place de l’Indépendance et vice versa.
Vous allez remarquer que le soir, c’est la population de Bagira qu’on appelle une commune d’oratoire qui se rendent à la maison et si on ferme la route c’est une grande difficulté d’accéder à leurs domiciles le soir », souligne Gentil Kulimushi.
La société civile de Bagira fait savoir que même si c’est camions payent la taxe de stationnement, mais il ne pas synonyme d’entraver les droits des autres, car ces derniers payent aussi la taxe.
« C’est bon de payer la taxer, mais pas mettre les autres en difficulté, nous leur demandons de chercher un espace bien approprié qui pourra permettre les camions de la Bralima et PAM d’entrée dans leurs clôtures, afin de donner aussi l’accès à la population de passer ou traverser sans inquiétude cet endroit », estime la société civile de Bagira.
Gentil Kulimushi révèle que ces embouteillages favorisent aussi les bandits, appelés enfants de la rue qui font de n’importe quoi sur la route quand il ya de l’embouteillage.
« Il y a aussi certains chauffeurs suite à cette situation qui obligent leurs clients à faire le double course. Vous quitté Bagira vers la Place de l’Indépendance, en arrivant à la Bralima vous êtes obligé de prendre un autre moyen de transport pour arriver à votre destination, soit à la place de l’indépendance et vice versa, soit vers Bagira », regrette-t-il.
Le président de la Société Civile de Bagira estime par ailleurs, que pour la société Bralima, la solution est facile à trouver.
« Dans les jours passés, la Bralima avait aménagé au niveau de l’industriel et ici il n’y a plus d’embouteillage, si la Bralima pourrait revenir à son entrepôt de l’industriel, ça peut apaiser les usagers de cet axe routier », conclut Gentil Kulimushi.La rédaction