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RDC: Armand Mavinga Tsafunenga réaffirme sa vision d’une transition exceptionnelle sans Kabila!

Armand Mavinga Tshafunenga

La diaspora congolaise a son intelligentsia, il en fait partie. Le Rév.Armand Mavinga Tsafunenga est un grand homme de culture et érudit. Homme de foi, de conviction et d’action, il est le premier congolais dans une interview sur Réveil FM International en 2009, avoir clamé la transition sans Kabila en RDC. Mais il en parlait depuis les frauduleuses élections Louis Michel 2006. Comme quoi, il faut de la persévérance ! Précurseur et visionnaire, cela n’est pas étonnant. Armand Mavinga Tsafunenga n’est pas un homme de polémique ! Sans la participation de la diaspora “Bana Bilaka”, la RDC continuera à tourner en rond. Des traîtres et collabos pour le maintien de ce régime d’imposture, il y en a dans la Majorité, l’opposition, la société civile y compris dans la diaspora. Mais c’est au sein de la diaspora que l’on retrouve encore des hommes et femmes dignes qui ne sont pas à se vendre pour des miettes. Enseignant, chercheur, écrivain engagé, expert et consultant, entrepreneur et Pasteur, il a une formation multidisciplinaire et est titulaire de plusieurs titres. En 1973, il a été le plus jeune diplômé d’Etat de la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre) ; en 1977, le plus jeune licencié et agrégé du pays. Armand Mavinga Tsafunenga réaffirme avec force sa vision d’une Transition exceptionnelle sans Kabila engagée depuis 2006 !

Symphonie de la nouvelle grande société civile congolaise, ancien expert des organisations internationales dont l’UNESCO, Ambassadeur de paix engagé dans le dialogue des cultures et des religions, conscience engagée pour la justice et la paix au niveau mondial, écrivain poète, Pasteur, chercheur, lexicologue, initiateur et Président du Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise (CMDC), Président du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et de la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC), auteur d’une vingtaine d’ouvrages et de plusieurs rapports techniques.

Armand MAVINGA Tsafunenga met en garde contre toutes les stratégies visant à écarter ou à contourner la diaspora congolaise dans la solution de la crise congolaise, et notamment à esquiver la vision pertinente d’une Transition exceptionnelle sans Alias Joseph Kabila qu’il a initiée dès 2006 dans le cadre du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) « Tout ce qui est fait pour nous, sans nous, est fait contre nous » (Nelson MANDELA). Tout ce qui est fait pour le Peuple Congolais et la République Démocratique sans la Diaspora Congolaise est fait contre la Diaspora Congolaise et contre le Peuple Congolais et la République démocratique du Congo.

Le Peuple Congolais et le République Démocratique du Congo vivent la plus grande crise après la seconde guerre mondiale. La Transition exceptionnelle et citoyenne sans Mr Joseph Kabila vise à trouver la solution la plus appropriée à la plus grande tragédie humaine de la deuxième moitié du XXème siècle et des premières décennies du XXIème siècle. La clé de la Transition exceptionnelle et citoyenne aboutie se trouve dans la diaspora congolaise et nulle part ailleurs. Tous les schémas qui sont montés visent à contourner, voire à écarter pur et simplement la diaspora congolaise de la gestion de la Transition citoyenne en République Démocratique du Congo par les ennemis du Peuple Congolais et de la République Démocratique du Congo. La vision de la Transition exceptionnelle sans Alias Joseph Kabila est initiée par le visionnaire Armand Mavinga Tsafunenga en 2006 dans le cadre du Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et enrichie dès 2012 dans le cadre de la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC). La 3C-RDC et le MPDC identifient alors 20 engagements pertinents pour le présent et l’avenir en 2012. Le MPDC et la 3C-RDC se réjouissent de constater que la plupart des forces vives congolaises dans la diaspora et au pays adhèrent fermement aujourd’hui à cette vision.

Le MPDC et la 3C-RDC saluent la contribution riche et pertinente de toutes les forces vives congolaises de la diaspora pour que cette vision de la Transition sans Alias Kabila devienne un engagement politique et citoyen fort de tout le monde. Il faudra maintenant en faire un engagement stratégique pour sa mise en place avant fin décembre 2018 en République Démocratique du Congo. Toutes nos félicitations pour ce travail abattu par la diaspora congolaise. Et maintenant l’on veut faire de la récupération politicienne par les fossoyeurs politiques congolais de la majorité comme d’une certaine fausse opposition, avec certains appuis extérieurs, pour monter une nouvelle transition mauvaise et clientéliste de partage des postes.

Les médiocres, décriés par Son Éminence le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, veulent monter de nouveaux scénarios pour rester au pouvoir. Et le pouvoir illégitime au Congo a le culot de dire aujourd’hui que ce sont des pays extérieurs (africains et occidentaux) qui préparent cette transition parce qu’ils ne veulent plus des élections. Une stratégie pour contourner la diaspora congolaise et esquiver sa vision pertinente d’une Transition exceptionnelle pour sortir de la crise. Seule la Transition exceptionnelle et citoyenne sans Alias Joseph Kabila, initiée par la Grande Diaspora Congolaise, est la vraie voie de sortie de crise aujourd’hui et demain en République Démocratique du Congo. La communauté internationale devrait éviter la tentation d’esquiver cette vision de la transition de la diaspora congolaise, car la paix et la sécurité mondiales en dépendent. Un nouveau terrorisme risque de voir le jour et d’endeuiller toute l’humanité. Il faut éviter le piège de développement du nouveau terrorisme des Etats travaillant en sous-mains avec des islamistes et des milices dans la région pour le pillage, l’extermination d’un peuple, l’occupation et la destruction de la République Démocratique du Congo.

1. Une transition exceptionnelle pour répondre à la dimension de la plus grave crise après la seconde guerre mondiale. La crise congolaise n’est pas une crise électorale, mais la plus grande tragédie humaine aujourd’hui à caractère économique, financier et stratégique. Tout processus politique, qui ne tient pas compte de la dimension grave et globale de la crise congolaise et ne constitue pas une solution à cette crise congolaise, est un processus injuste, mafieux, inhumain, déséquilibré et inadapté volontairement. La crise congolaise n’est pas une simple crise électorale, mais la plus grave crise après la seconde guerre mondiale. Plus de 8.000.000 de morts, plus de 5.500.000 de Congolaises et Congolais vivent comme des réfugiés abandonnés sur le sol de leurs ancêtres et donc exclus d’office des élections injustes et criminelles projetées en décembre 2018, plus de 1.000.000 de femmes, filles et enfants violées ; le peuple congolais est parmi les peuples les plus pauvres et les plus misérables de l’humanité ; l’insécurité voulue et généralisée, un génocide savamment organisé pour piller et détruire un peuple et un pays ; les frontières du pays sont facilement perméables et le terrorisme voulu pour affaiblir le pays s’est enraciné.

Les massacres continuent partout au Nord-Est et au centre du pays avec le symbole scandaleux de l’extermination du peuple congolais à Béni dans le silence absolu. Peut-on répondre à une pareille crise par de fausses élections criminelles et mafieuses projetées en décembre 2018 par ceux-là même qui sont auteurs et complices de cette tragédie ? La CENI est un bureau privé d’Alias Joseph Kabila qui ne peut jamais organiser des élections acceptables pour l’alternance face à la dictature éhontée qui s’est mise en place au Congo. La communauté internationale devrait éviter le piège de demander à Alias Joseph Kabila de nommer lui-même son successeur ou au grand scandale de créer lui-même les conditions de glisser de nouveau en 2019. Le processus électoral en cours au Congo avec la CENI de Corneille Nangaa fait partie de la médiocratie et non de la démocratie. Il faut donc exiger le départ sans condition du pouvoir d’Alias Joseph Kabila pour qu’une transition exceptionnelle permette de mettre le pays sur les rails des Etats de droit modèles en Afrique.

La République Démocratique du Congo est tristement et savamment bloquée par un tennis politique injuste, inadapté, ridicule, exogène et honteux initié depuis le 24 avril 1990. Tennis politique conçu pour maintenir notre pays dans un système infernal des cercles vicieux. Le génie congolais et la sacralité congolaise font cruellement défaut au processus politique congolais. Il faut éviter de répéter les erreurs de l’histoire depuis la Conférence Nationale Souveraine (CNS). Il faut faire attention, car toutes les transitions, qui ont échoué dans notre pays depuis 1992, ont toujours été des transitions exogènes à visée électorale. Il ne faut pas toujours répéter les mêmes erreurs de l’histoire. Il n’a jamais été question de vraies transitions pour résoudre les causes profondes de la longue et grave crise multiforme congolaise. La vision d’une transition électorale en République Démocratique du Congo a toujours été une vision exogène, inefficace et clientéliste qui s’inscrit dans la série des transitions des cercles vicieux. Les Congolais n’ont pas besoin d’une simple transition pour résoudre une crise électorale, sinon les protagonistes auraient respecté l’Accord de la Saint-Sylvestre qu’ils bafouent et contournent tristement. Les massacres répétés au Nord-Est et notamment à Béni et le récent Génocide du Kasaï ne viennent pas d’une crise électorale. Le Génocide Congolais n’est pas un génocide d’origine électorale, mais bien un génocide économique, stratégique et financier.

La CENCO et la communauté internationale sont bien prises au piège de l’Accord de la Saint-Sylvestre bloqué et contourné par le pouvoir illégitime et dictatorial en place. Il nous faut donc une transition exceptionnelle sans Mr Joseph Kabila. Il s’agit d’une transition bien pensée de longue date et préparée avec minutie par le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) et la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC) (1). Une transition qui nous permettra de quitter et d’éviter le bateau Titanic d’Alias Joseph Kabila. Bateau Titanic de la mort brusque, massive et collective, de la haine, de la violence, du mensonge, du génocide, de la corruption, du pillage, des vengeances, des revanches, des règlements des comptes, de l’humiliation, de la déshumanisation, de la barbarie, de la trahison, du statu quo, de la misère la plus sombre du peuple congolais, des nouvelles guerres dans la région des Grands Lacs, de la balkanisation du Congo, des pires élections injustes, criminelles, mafieuses et inadaptées. Il nous faut une transition exceptionnelle pour mettre fin à l’ancien Congo incarné par Joseph Kabila et jeter les bases du nouveau Congo appelé à être le Grand Congo du XXIème siècle.

Une transition qui permettra la mise en place d’une vraie Démocratie du Muntu, entendue comme la démocratie du génie du Peuple Congolais, car le Grand Congo est appelé à être un pays modèle de la justice en Afrique et dans le monde. Une transition qui sera au cœur d’une vraie réconciliation nationale. Pour ce faire, le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) est très attaché à son engagement de bâtir une nouvelle et vraie République Démocratique du Congo qui sera le Grand Congo du XXIème siècle. Il entend réconcilier le peuple congolais avec Dieu, avec lui-même, avec son sol, sous-sol et espace, avec ses ancêtres, avec ses voisins et les autres peuples du monde.

2La République Démocratique du Congo a pris un mauvais départ depuis les élections criminelles et injustes de 2006. Nous devons arrêter de mentir et de nous mentir. L’histoire finit toujours par nous rattraper.

Diriger, c’est savoir lire les signes des temps et anticiper. En 2006, le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC), sur initiative d’Armand Mavinga Tsafunenga, avait souligné que la transition qui était en cours en République Démocratique du Congo, et qui devait se terminer par des élections, était un processus injuste, déséquilibré et inadapté. Ce processus était miné par deux vides politiques criants que sont l’absence de la justice et d’une vraie réconciliation nationale. Le processus électoral en préparation en 2006 faisait partie de ce processus injuste, déséquilibré et inadapté. Face à cette situation grave, le MPDC, qui ne croyait pas du tout aux élections tripatouillées et criminelles de 2006, a proposé la vision d’une transition exceptionnelle pour que le pays puisse prendre définitivement un bon démarrage démocratique. La suite de la tragédie nationale des élections de 2006 est connue de tous. Des élections criminelles dont le deuil national n’a jamais été organisé. C’est ainsi que le MPDC avait déjà publié officiellement en mai 2006 son premier programme triennal d’urgence qui reste encore d’actualité jusqu’à ce jour. La durée de la transition devrait être de trois ans ou 36 mois. Les trois axes de ce programme triennal étaient en 2006:

– La Justice et la Réconciliation Nationale ;

– la Sécurité des personnes et des biens ;

– le plan d’urgence de développement économique, social et environnemental.

Dès 2006, la justice et la réconciliation nationale étaient des valeurs clés de la Transition politique préparée par le MPDC. La vision de la justice et de la réconciliation nationale du MPDC fait autorité. Une citation du visionnaire Armand Mavinga Tsafunenga est devenue célèbre, à savoir : « Nous ne cesserons de souligner que la réconciliation ne précède jamais la justice, mais elle est un acte et une recherche de la justice ; elle n’est pas une messe publique des faux pardons et des pardons hypocrites. Sans la justice, il n’y a pas de vraie réconciliation nationale. » Vous pouvez la lire dans : Mavinga Tsafunenga Armand, A la recherche d’un modèle de développement culturellement durable. Pour bâtir une Nouvelle et Vraie République Démocratique du Congo, Paris, Pyramide Papyrus Presse, 2007, p.47. Comme ne cesse de le souligner le Président National du MPDC, Armand Mavinga Tsafunenga, c’est la justice qui élève une nation et affermit le pouvoir. Dans notre initiative dès 2006, il s’agit d’une transition exceptionnelle dirigée par un leader de la diaspora congolaise.

A peine le pays sortait des élections pénibles et injustes en 2006, parler d’une transition était étrange et utopique. Une vision, qui paraissait utopique en 2006 et 2007, est devenue aujourd’hui une réalité. L’initiateur de la Transition sans Alias Joseph Kabila, Armand Mavinga Tsafunenga, ne cessait de souligner depuis 2006 que son utopie était une nouvelle façon tendant à dénoncer et à annoncer : une façon de dénoncer les pratiques, méthodes, structures et approches déshumanisantes, et une façon d’annoncer des pratiques, méthodes, structures et approches humanisantes.

Comme le souligne Dr. Patrick Mbadu Makani Kumbu, Secrétaire National du MPDC chargé de la Santé et de la Qualité de Vie : « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. N’en déplaisent aux uns et aux autres, notre pays a pris un mauvais départ avec des élections injustes, faussées et criminelles de 2006. » Il faut le souligner que le pays est bloqué ridiculement et tristement dans le tennis politique injuste, inadapté et humiliant depuis le 24 avril 1990. Il ne faut jamais mentir ni se mentir, car l’histoire finit par nous rattraper. Voici quelques faits probants que nous avons pris un mauvais départ depuis 2006:

– Le Congo est dirigé aujourd’hui dans une anarchie hors du commun avec comme principes de base :

le pillage mafieux et organisé des richesses du pays, le massacre de la population au rythme alterné de génocides, la corruption la plus élevée, le retour en force du tribalisme et du régionalisme, l’infiltration avancée des institutions du pays même au niveau de toilettes, la privation des libertés publiques, le pays ressemble à un Non-Etat dans certaines provinces, l’enracinement de la dictature ;

– le peuple congolais est parmi les peuples les plus misérables de l’humanité, pour ne pas dire de la terre ;

– la Constitution est devenue un règlement d’ordre intérieur du pouvoir illégitime, amendable et contournable à souhait, une Constitution dénuée de la sacralité et du génie congolais ;

– plus de 8.000.000 de morts dont les dirigeants illégitimes ne s’en soucient pas et n’en réclament pas la moindre justice ;

– plus de 1.000.000 de femmes, filles et enfants violées, en tant processus d’extermination de la procréation ou d’extermination en différé d’un peuple ;

– plus de 5.500.000 de Congolaises et Congolais déplacés de force, vivant comme des réfugiés abandonnés sur le sol de leurs ancêtres et exclus d’office des pires élections prévues en décembre 2018 ;

– le peuple congolais est pris au piège par une classe politique sans vision et qui trahit son pays et son peuple, classe politique dite classe politique de « médiocres » par Son Éminence le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya ;

– l’installation officielle de la médiocratie à la place de la démocratie ;

– le tennis politique injuste, inadapté et ridicule, lancé depuis le 24 avril 1990 est toujours d’actualité en République Démocratique du Congo. Comme le souligne si bien le Président Armand Mavinga Tsafunenga, dans le cadre de ce tennis politique, toute union est faussée d’avance : il ne peut y avoir de candidat unique de l’opposition, ni de candidat unique de la diaspora, voire même ni de vrai candidat unique de la majorité au pouvoir ;

– le processus électoral en préparation pour le 23 décembre 2018 est le processus électoral le plus cynique, inique, injuste et mafieux de l’histoire des peuples et des nations au XXIème siècle ;

– la mise en place d’un vrai terrorisme des Etats en sous-traitance avec les forces et milices de pays voisins et de mercenaires d’autres pays.

En 2011, le MPDC n’a pas appuyé le processus électoral injuste, tripatouillé et criminel qui se préparait. Dès janvier 2012, le MPDC a annoncé qu’il n’y aura pas de vérité des urnes trouées, brûlées et altérées réclamée par l’UDPS. La seule voie de sortie de crise était la mise en place d’une Transition exceptionnelle. C’est ainsi que le MPDC et plusieurs forces vives congolaises dont le Parti Socialiste Congolais (PSC), le Cercle des Intellectuels Congolais (CIC), le Centre d’Intelligence Economique et Stratégique (C.I.E.S.), la Coalition des Forces Armées Congolaises (COFAC), l’Association pour le Rassemblement de la Diaspora Congolaise (ARDC), le Centre d’études et de promotion de la culture et de la communication en Afrique (CEPROCOM), le Bureau d’Etudes pour le Congo (BEC) et l’association 3RA (Retour Reconversion Retraite en Afrique) ont créé en 2012 la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC).

Dès le début de 2012, nous avions souligné qu’il n’y aura pas d’élections en 2016. C’est dans ce contexte qu’a été publiée en 2012 la composition du premier Gouvernement de Transition sans Joseph Kabila. Tout le monde se souviendra des remous qu’avait créés cette publication. C’était un élément déclencheur pertinent. Dès le début 2013, la 3C-RDC et le MPDC formulent définitivement 20 engagements pertinents pour cette transition.

En janvier 2015, nous avons souligné clairement qu’il n’y aura pas d’élections en 2016 et 2017.

En avril 2016 à Saint-Denis à Paris, dans une conférence organisée par l’association « Devoir de Mémoire », le visionnaire Armand Mavinga Tsafunenga a débattu avec un représentant de l’UDPS qui était convaincu qu’il y aura des élections en 2016 et que Papa Etienne Tshisekedi deviendra Président de la République. Le Président Armand Mavinga Tsafunenga a souligné que diriger c’est savoir lire les signes des temps et anticiper, et a dit avec force aux amis de l’UDPS qu’il n’y aura pas d’élections en 2016. Les faits lui ont donné raison. Les élections prévues en décembre 2018 sont organisées contre le peuple congolais dans sa forme actuelle. C’est de la médiocratie et non de la démocratie.

Le MPDC s’est réjoui de constater que la durée de la Transition de trois ans qu’il a proposée en 2006 est largement acceptée aujourd’hui, eu égard à la gravité de la crise congolaise.

3. Les 20 engagements de 3C-RDC et du MPDC pour une transition pacifique et démocratique exceptionnelle en République Démocratique du Congo.

La 3C-RDC et le MPDC ont publié les 20 engagements pour une Transition exceptionnelle sans Alias Joseph Kabila. Il s’agit d’engagements pertinents pour le présent et l’avenir qui tiennent compte de la dimension grave de la crise congolaise et des intérêts divers en présence dans notre pays et pour les ressources naturelles de notre pays. Ces engagements tiennent compte de la position géostratégique de notre pays et des enjeux cruciaux du nouveau monde qui se construit avec les ressources naturelles du Grand Congo. Voici les 20 engagements que la 3C-RDC et le MPDC prennent pour le Peuple Congolais et la République Démocratique du Congo :

1. Mettre en place un processus de transition politique et démocratique juste, équilibré, pacifique et efficace d’une durée de 18 à 36 mois en République Démocratique du Congo aux fins de mettre le pays sur les rails des Etats de droit modernes. Établir ainsi une solide charnière entre l’ancien Congo qui se termine et le nouveau Congo qui doit commencer.

2. Sortir définitivement le Peuple Congolais et la République Démocratique du Congo de l’instabilité politique et démocratique en cours depuis 1960. Un engagement fort pour l’avenir.

3. Instaurer la tradition de dialogue du « Muntu » en tant que processus original de dialogue du peuple avec lui-même pour une transition assumée, consensuelle et porteuse d’un avenir radieux et stable pour le Peuple Congolais.

4. Œuvrer pour la paix des cœurs et des esprits en République Démocratique du Congo par un processus sage, juste et équilibré de vérité, de justice et de réconciliation nationale. Un engagement exceptionnel pour la justice.

5. Assurer la continuité de l’Etat en rompant avec l’Etat du mal.

6. Mettre en place un vrai Gouvernement d’Union Nationale, de Transition Pacifique et de Renouvellement Politique pour maîtriser le présent et bien orienter l’avenir.

7. Jeter les bases d’un grand Etat moderne dans le cadre de la nouvelle reconfiguration du monde.

8. Mettre en place un Parlement de Transition sous forme de Conseil National de la Transition en République Démocratique du Congo (CNT-RDC).

9. Mettre en place un processus électoral global, consensuel, juste, équilibré, transparent, régulier et libre. Réinstaurer la tradition des élections irréprochables et incontestées du « Muntu ».

10. Effectuer une réforme appropriée des services de la défense nationale, de la sécurité et de l’immigration en vue de la protection efficace de l’intégrité territoriale et de la sécurité des biens et des personnes.

11. Organiser une rencontre nationale inédite pour l’adoption du Pacte National de la Transition (PNT) en République Démocratique du Congo.

12. Arrêter et mettre en oeuvre un programme de réorientation économique, d’urgence politique, sociale, sécuritaire, environnementale et de solidarité nationale.

13. Redéfinir et promulguer le statut d’ancien Président de la République Démocratique du Congo.

14. Promouvoir et encadrer le processus de décentralisation en République Démocratique du Congo dans le cadre de la mise en place de six grandes régions économiques.

15. Promouvoir et renforcer la coopération internationale et bilatérale par des relations particulières au niveau de la communauté internationale.

16. Garantir et renforcer une coopération régionale vraiment fraternelle, juste, équilibrée et pacifique.

17. Mettre la République Démocratique du Congo à l’avant-plan de la lutte contre le terrorisme dans la région.

18. Commencer à bâtir une tradition des droits de l’homme du Muntu. Protéger la liberté de la presse, les professionnels de l’information et de la communication, les défenseurs des droits de l’homme et les autres acteurs de la démocratie.

19. Jeter les bases de la Diaspora Congolaise en tant que province spéciale de la République Démocratique du Congo.

20. Hisser le Grand Congo au niveau des nations ayant une grande tradition démocratique. Introduire ainsi le génie congolais et la sacralité congolaise dans la Constitution de la République Démocratique du Congo.

Vous pouvez lire avec intérêt l’ouvrage ci-après : MAVINGA TSAFUNENGA Armand, Les 20 engagements pour une transition démocratique et pacifique exceptionnelle en République Démocratique du Congo, Paris, 3C-RDC, 2017, 222p.

4. La diaspora congolaise appelée à ne pas trahir sa mission prophétique révélée par son ancêtre KIMBANGU dans son message de 1921. La diaspora doit éviter le piège de la majorité illégitime et de l’opposition éparpillée et clientéliste de la trahir et de la contourner

La Diaspora Congolaise est appelée à ne pas trahir sa mission prophétique révélée par son ancêtre KIMBANGU dans son message historique de 1921 à Mbanza-Nsanda au Congo. Le vrai et grand changement historique pour notre pays viendra de la diaspora. C’est donc un leader de la Diaspora Congolaise qui devrait diriger la Transition exceptionnelle sans Alias Joseph Kabila. Comme le souligne Armand Mavinga Tsafunenga, « Trahir sa mission, c’est accepter d’échouer et de mourir sans dignité ». Tout ce qui est fait sans la diaspora congolaise est fait contre la diaspora congolaise et contre le Peuple Congolais et la République Démocratique du Congo. La diaspora congolaise, premier bailleur de fonds du Peuple Congolais, doit avoir la place qu’il lui faut dans le processus démocratique en République Démocratique du Congo. La clé de la vraie Transition se trouve dans la diaspora congolaise et nulle part ailleurs. Tous les schémas qui sont montés visent à contourner, voire à écarter pur et simplement la diaspora congolaise. Aucun candidat de la majorité illégitime ou de la supposée opposition ne parle de la diaspora de manière pertinente dans son programme, ni n’évoque avec foi et sincérité la participation de la diaspora congolaise aux élections. La CENI avait pourtant prévu la participation de la diaspora aux élections.

Il y a d’une part un acte d’escroquerie morale de la majorité illégitime et de la CENI qui avaient prévu la participation de la diaspora aux élections suivant une approche clientéliste et technique visant à justifier un nouveau glissement après 2018. Leur stratégie mafieuse dévoilée, ils ont ignoré la disposition électorale appelant le vote de la diaspora. D’autre part l’opposition éparpillée, clientéliste et opportuniste a trahi la diaspora, car elle n’a pas défendu le vote de la diaspora, s’accrochant à ses intérêts immédiats. Aucun programme de candidats de la majorité illégitime et de l’opposition ne fait allusion à la diaspora congolaise de manière pertinente en tant que province spéciale de la République Démocratique du Congo. Pourquoi ils ont tous trahi la participation de la diaspora congolaise aux élections ? Parce qu’ils ont compris que la participation de la diaspora congolaise aux élections posait des problèmes profonds de refondation de l’Etat congolais en commençant par l’obligation d’un travail profond d’identification de tous les Congolais, d’un vrai recensement à vocation multiple, pour empêcher que des étrangers de pays voisins viennent participer aux élections. Le vote de la diaspora, suivant l’approche du MPDC, exigeait les vraies bases d’enracinement local pour éviter définitivement des infiltrations étrangères, car un pays qui est toujours incapable d’organiser des élections locales, ne peut pas organiser de bonnes élections à d’autres niveaux supérieurs. Et la maîtrise du processus électoral veut que l’on commence par des élections locales. On ne commence jamais la construction d’une maison par la toiture. C’est ce qui se fait au Congo depuis 2006.

Globalement, presque tous les leaders et candidats de la majorité et de l’opposition plurielle n’appuient pas du tout la vision d’une transition citoyenne de la diaspora congolaise. Ce sont tous des fonctionnaires politiques qui ont peur de perdre leurs postes de travail ou métiers avec la mise en place d’une transition citoyenne. La politique est pour eux un simple métier pour nourrir leurs familles et soutenir leurs proches.

Tous les candidats à l’élection présidentielle prévue en décembre 2018, validés comme invalidés, savent tous que nous sommes en face d’un processus électoral cynique, inique et criminel, et n’appuient pas, à quelques exceptions près, la transition citoyenne.

Beaucoup font le jeu malsain du pouvoir en place et s’attendent à une nouvelle transition de partage des postes et de trahison des intérêts du peuple et du pays. Il y a des candidatures calculées et opportunistes. Il y a fort à croire qu’Emmanuel Ramazani SHADARI n’est pas le seul candidat de la majorité illégitime à l’élection présidentielle.

Toutes les réunions de leaders d’une certaine opposition éparpillée et opportuniste se font tacitement contre le leadership de la diaspora congolaise dans sa vision de la transition. Il est triste de constater comment parfois certaines forces vives de la diaspora se font embarquer à gauche et à droite. Soyons lucides, car tout est fait pour distraire et casser la grande dynamique de la diaspora congolaise autour de la Transition sans Kabila.

Tout est fait pour piéger la diaspora au rang de simples béquilles, car la diaspora leur facilite la tâche en empêchant la poudre sociale d’exploser au pays avec son assistance financière. Il est clair que la transition exceptionnelle devrait être dirigée par un leader de la diaspora congolaise..Toutes les conditions sont réunies pour l’échec flagrant des élections en décembre 2018, voire pour leur report. Le vrai enjeu pour les ennemis du peuple congolais est de contourner, à défaut de ne pouvoir le détruire, le travail énorme de la diaspora congolaise, des résistants (toutes catégories confondues, y compris les combattants), des mouvements de jeunesse et de certains leaders de la société civile autour de la Transition exceptionnelle et citoyenne sans Alias Joseph Kabila.

La démocratie n’a jamais été une transmission du pouvoir d’un Président illégitime, criminel, pilleur et dictateur à un autre Président illégitime de sa bande. La rupture avec un Etat du mal est une magnifique forme de démocratie et de continuité de l’Etat…

C’est maintenant un moment décisif, ou la diaspora congolaise gagne le pari de la libération et du vrai changement en République Démocratique du Congo, ou elle échoue à la porte. Nous sommes en face de 3 mois (octobre-décembre 2018) d’une importance cruciale pour notre peuple et notre pays. La diaspora congolaise n’a pas droit à l’erreur. Elle doit se concentrer sur la Transition exceptionnelle sans Alias Joseph Kabila, car les élections de décembre 2018 ne la concernent pas et elle en a été écartée. Armand Mavinga Tsafunenga demande à la Diaspora Congolaise de ne pas trahir sa mission prophétique du vrai changement historique en République Démocratique du Congo par la transition. Il demande aux membres de la diaspora, représentant la majorité illégitime et les différentes fractions de l’opposition, la résistance et la société civile, de méditer sur le vrai sens de notre présence dans la diaspora. Nous ne sommes pas là pour trahir notre mission et être instrumentalisés par des acteurs politiques opportunistes qui ne comprennent pas ou font semblant de ne pas comprendre les terribles enjeux pour notre peuple et notre pays au XXIème siècle. Nous faisons face à un projet savant et hautement stratégique d’extermination d’un peuple pour s’approprier ses ressources naturelles. Notre ancêtre, Papa Simon KIMBANGU, a bien défini la mission de la diaspora en 1921. Nous sommes les enfants de la promesse, « Bana ya bilaka », de la vraie libération de notre pays. Nous disons bien Papa Simon KIMBANGU et non Eglise Kimbanguiste pour qu’il n’y ait pas de confusion que peuvent créer des laïcistes. Quand nous disons INGETA (Qu’il en soit ainsi, c’est comme ça, oui, amen), nous avons donc compris notre mission.

En 2004 et 2005, dans le cadre du MPDC, Armand Mavinga Tsafunenga avait préconisé l’adoption du principe de l’irrévocabilité ou de l’inaliénabilité de la Nationalité Congolaise d’origine. Ainsi, la nationalité congolaise d’origine devrait avoir la primauté sur une autre nationalité acquise ailleurs. Proposition qui avait fait un large écho. Les Congolais d’origine ne peuvent pas rentrer comme des étrangers pour reconstruire leur pays et bâtir le Grand Congo du XXIème siècle. Cette clause ne concerne pas les étrangers qui ont acquis la nationalité congolaise.

Certaines personnes mal intentionnées pourraient croire qu’Armand Mavinga Tsafunenga défend ce principe parce qu’il a une double nationalité. Non ce n’est que justice, car les Congolais sont comme des Juifs d’Afrique. Armand Mavinga Tsafunenga, fils du Révérend Oscar Mavinga NGoma et d’Anastasie Voso Meno, n’a que la seule nationalité congolaise, pas une autre.

5. Ne répétons pas les mêmes erreurs de l’histoire. Il s’agit d’une Transition exceptionnelle et citoyenne de tous les dignes fils et filles de la République Démocratique du Congo, et non d’une transition des composantes

Tous les dignes fils et filles du pays participeront à la gestion de la Transition exceptionnelle et citoyenne, et pas quelques leaders triés dans la volée dans la diaspora congolaise et la société civile. Toutes les transitions des composantes ont lamentablement échoué en République Démocratique du Congo. Ne répétons pas les mêmes erreurs de l’histoire. Un peuple qui ignore son histoire ou qui oublie ses grandes erreurs est un peuple voué à la disparition.

Il s’agit d’une transition exceptionnelle de tout le Peuple Congolais et non d’une partie ou composante. Ladite transition est différente de toutes les transitions connues depuis la Conférence Nationale Souveraine (7 août 1991 – 6 décembre 1992). L’heure est hautement décisive et grave, car la trompette de l’histoire a sonné pour le Peuple Congolais et la République Démocratique du Congo. C’est maintenant que nous devons choisir d’écrire notre histoire ou d’être définitivement exclu comme un peuple digne et grand de l’histoire. Une simple transition électorale est inefficace et vouée à l’échec sans tenir compte de la dimension grave et globale de la crise congolaise.

L’ennemi de notre peuple et de notre pays a semé de l’ivraie partout pour que nous ne puissions pas nous en sortir. Il y a de l’ivraie partout dans la majorité, l’opposition, la diaspora, la résistance et la société civile. L’heure n’est plus à la foire politique qui a suivi la Conférence Nationale Souveraine en République Démocratique du Congo. La transition exceptionnelle n’est pas une course cycliste de la diaspora, de la société civile, de l’opposition et de la résistance. La plupart des participants de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) étaient de la société civile et ont été instrumentalisés pour son blocage. C’est une des justifications du caractère exceptionnel de la transition. Un peuple qui ignore son histoire est un peuple appelé à reproduire les mêmes erreurs du passé et à être piégé continuellement dans des cercles vicieux. Un tel peuple est exclu de l’histoire des peuples et nations libres, stables et prospères. Une erreur répétée peut être monstrueusement fatale. L’histoire de notre pays a prouvé qu’il y a une bonne opposition comme une fausse et mauvaise opposition ; il y a aussi une bonne société civile comme une fausse et mauvaise société civile. L’histoire récente nous enseigne aussi qu’il y a de même une bonne résistance comme une fausse et mauvaise résistance. Il y a aussi de bons et de mauvais intellectuels. Il faut donc de la lucidité pour faire de bons choix. Les médiocres se retrouvent donc partout.

Beaucoup de membres de la majorité, de l’opposition et de la société civile ont apporté leur triste contribution à l’échec de toutes les transitions menées après la Conférence Nationale Souveraine. Il faut donc un diagnostic profond de la grave crise congolaise. Proposer une transition électorale dirigée seulement par des membres de la société civile, c’est ignorer scandaleusement l’histoire de notre pays. Il faut éviter de la précipitation et des conflits d’intérêts montés de toutes pièces. Il faut donc une mobilisation inédite de toutes les forces vives congolaises. La transition exceptionnelle sera une transition de toutes les forces vives congolaises au pays et de la diaspora, notamment celles de la bonne société civile, de la bonne opposition et de la bonne résistance. Il nous faut une transition assumée par des personnes intègres, aux mains propres, qui ne sont pas impliquées dans des crimes humains, économiques, financiers et environnementaux. Des personnes craignant Dieu, car un vrai « Muntu » craint la justice de l’Etre suprême ou de son Dieu.

L’heure est à la mobilisation sacrée de la Diaspora Congolaise pour la mise en place d’une transition citoyenne et exceptionnelle sans Alias Joseph Kabila en République Démocratique du Congo. Le processus électoral cynique, inique et criminel en cours ne concerne pas la diaspora qui est mise à l’écart. Nous devons monter de la manière la plus appropriée des réseaux stratégiques au pays et dans la diaspora pour la mise en place effective de ladite Transition exceptionnelle avant la fin de l’année 2018. Nous devons avoir la force de convaincre la communauté internationale pour qu’elle évite le piège d’esquiver la vision pertinente d’une transition exceptionnelle sans Alias Joseph Kabila qui est conçue pour les intérêts de nous tous dans un monde interdépendant. La communauté internationale est suspendue à l’Accord de la Saint-Sylvestre contourné par la majorité illégitime au pouvoir. La communauté internationale, à travers les Nations Unies (ONU), l’Union Africaine (UA), l’Union Européenne (UE), l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), la Communauté pour le Développement de l’Afrique Australe (SADC), la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU (Etats-Unis d’Amérique, France, Royaume-Uni, Russie et Chine), devrait reconnaître que le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo est un processus cynique, inique, injuste et honteux de l’histoire des peuples et des nations au XXIème siècle.

La communauté internationale est appelée à soutenir la mise en place de la Transition sans Kabila avant la fin de l’année 2018 aux fins d’éviter d’urgence le développement d’un nouveau terrorisme des Etats travaillant en sous-mains avec des islamistes et des milices dans la région pour le pillage, l’extermination du peuple congolais, l’occupation et la destruction du Grand Congo.Qui pourra maîtriser bientôt une population de plus de 10.000.000 de Congolaises et Congolais fuyant subitement la République Démocratique du Congo ? La sécurité internationale est d’ores et déjà menacée à partir de la Région des Grands Lacs et notamment au Nord-Est du pays.

Paris, le 27 septembre 2018

Freddy Mulongo, dimanche 30 septembre 2018 à 09:09 :: Radio Réveil FM International

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