Les travaux de la revue globale qui seront clôturés le 19 octobre 2020, visent, notamment la revitalisation de la cartographie des besoins et attentes contenus dans le cadre stratégique général de la réforme de la Fonction publique sur toute l’étendue de la RDC.
Pour le représentant du Premier ministre, ces assises se tiennent à un tournant décisif de l’économie nationale secouée par la pandémie de la Covid-19 et qui a besoin d’être relancée en s’appuyant, notamment sur une administration publique vigoureuse et davantage efficace pour la perspective de consolidation du plan national de développement.
« Concrètement, les présentes assises doivent aider à desceller les forces et faiblesses de l’environnement dans l’effort de la réforme de l’administration publique et proposer des ajustement aux disfonctionnements constatés et identifiés les projets incitateurs pour un bon bilan des cinq prochaines années. La révision du cadre général de la réforme de l’administration publique à réaliser au cours de cet atelier permettra à notre pays de réaffirmer sa vision et de disposer d’un outil de pilotage agréé afin de permettre au ministère de la Fonction publique d’actualiser et d’adopter une nouvelle feuille de route pour la conduite des opérations », a fait savoir en substance, le VPM des ITPR, Willy Ngopos, avant de souhaiter des fructueux travaux résidentiels aux participants.
Pour sa part, la ministre de la Fonction publique, Yollande Ebongo Bosongo, est revenue, notamment sur les thématiques qui déterminent l’inébranlabilité du gouvernement à faire avancer l’agenda de la réforme sous le prisme du renouveau et de la confiance qui motivent ces assises.
C’est le cas de « l’intégration du numérique dans le processus de la réforme et la modernisation des outils de travail ainsi que la promotion des métiers ; la relance des secteurs de coopération par projets avec les partenaires techniques, financiers et de confiances (PTFC) », a souligné Mme Ebongo.
les travaux de la présente revue vont relancer la fonction de réflexion stratégique au sein de l’administration publique. Avec la valeur acquise, il s’agit d’un atout déterminant pour la conduite de l’État.
À en croire la patronne de l’administration publique, « l’objectif de ses assises est aussi d’infléchir l’action selon une vision globale et intégrée pour redonner un sens à toutes les missions poursuivies par l’État. En raison de la réduction des moyens budgétaires et de la découverte des circuits plus au moins élaborés de détournement des ressources du Trésor public, les reformes à venir devront alors obtenir une véritable adhésion des personnels et de l’opinion publique pour assurer un redressement de nos finances publiques ».
Ces assises devront donner des réponses aux questions dont « depuis 2012, Qu’est-ce qui a été fait et comment dans le processus de la réforme et de la modernisation de l’administration publique ? Qu’est-ce qui reste à faire et avec quelles ressources ? Quels sont les nouveaux défis et perspectives de la réforme ? Telles sont les préoccupations des présentes assises ».
Rappelons également que ce processus encours est réalisé avec l’appui de la Banque Mondiale.
La rédaction